Paul-Louis Courier

Courrierist, lampooner, polemist
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« Aux âmes dévotes de la paroisse de Véretz… »
(To the churchy souls of Veretz parish)

S ince the spring of 1821, the affair of the Simple discours (Simple speech) has caused quite a stir. At Veretz, Courier is waiting to be summoned before the judge in Paris. In a letter he sends to his lawyer Mr Berville on July 3rd, 1821, he writes:

Je suis dans mes champs, attendant de vos nouvelles. Ne manquez pas, je vous en prie, de m’apprendre l’époque où auront lieu les assises, afin que je m’y trouve et que je ne sois pas condamné par défaut. On m’a dit à Paris avant mon départ que ce serait pour le 12 ou le 15 : mandez-moi, s’il vous plaît, quelque chose de certain.
Le jour ou la veille de mon départ, j’ai appris que cette feuille dont je vous ai fait voir une épreuve et que nous étions convenus de supprimer, avait été vue de plusieurs personnes et se répandait clandestinement. J’ai pensé qu’il valait mieux la donner telle que je l’ai faite que de la laisser courir défigurée et empirée par les sottises des imprimeurs. Je ne la crois pas d’ailleurs de grande conséquence. Ainsi j’ai dit au libraire qu’il la vende tant qu’il voudrait…

This performance of the necessity in which he pretends to be forced to publish some pages that repeat various attacks of the Simple discours does not fool us any more than it tricked the lawyer. These pages will become Aux âmes dévotes de la paroisse de Véretz, département d’Indre-et-Loire. Mr Berville was probably not very keen on the publication of this text that would make his task difficult. But the pamphleteer, likely carried away by his popularity in the oppositional circles, carried on regardless; out of politeness, he informed his correspondent so that the latter would not be surprised by the text without being forewarned of its publication by the author himself. In these pages, printed some days after the letter without printer’s name, « the wine grower of La Chavonnière » calls the Simple discours « a kind of lampoon for the princes against the courtiers ». That goes to show that Courier, out of malice, drives a wedge between the princes and the king on one side and the courtiers on the other. Behaving this way, it seems unthinkable that he did not purposefully worsen his case.

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